L’association de défense de l’environnement Robin des Bois a demandé jeudi « la prorogation et l’homogénéisation » des enquêtes publiques pour la construction des champs éoliens marins de Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp, au motif qu’il existerait des « inégalités d’information, voire des contradictions » entre les trois enquêtes. Celles-ci ont été lancées depuis le 10 août pour Saint-Nazaire et Courseulles. Elle débutera le 1er septembre pour le parc de Fécamp.
Les enquêtes se déroulent « dans des conditions hétéroclites et incohérentes », déplore Robin des Bois qui relève « la complexité, la nouveauté, la difficulté de reconstituer les effets cumulés des trois projets sur les oiseaux, les poissons et les mammifères marins ». L’association assure que sa demande est conforme à l’article R 123-6 du Code de l’Environnement et à l’importance stratégique des trois projets « qui consacrent l’industrialisation de la mer, l’appauvrissement volontaire de ses richesses et ressources biologiques et l’expropriation des pêcheurs et autres usagers ». L’association Robin des Bois, de façon constante, considère que le « saut technologique de l’énergie offshore est un saut dans l’inconnu ».
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