Pour la première fois en France trois nouveaux traceurs ou bio marqueurs radioactifs sont testés depuis le début de l’année en imagerie médicale au centre Henri-Becquerel, a annoncé jeudi l’établissement rouennais spécialisé dans la lutte contre le cancer. Ces nouvelles molécules, toutes en cours d’essais clinique, devraient contribuer à améliorer sensiblement et assez rapidement le diagnostic de certains cancers ou encore la détection précoce chez un patient de protéines propres à la maladie d’Alzheimer. Elles répondent également aux impératifs d’une médecine moderne devant le plus possible individualiser les traitements. En charge au centre du département imagerie à Henry-Becquerel le Professeur Pierre Vera évoque une « mission émergeante qui devrait vite amener à des avancées conséquentes ».
Les radio-traceurs sont utilisées chez un patient lors d’une scintigraphie sur un appareil TEP-Scan. Ils mettent en évidence l’existence de tumeurs. Les molécules testées vont semble-t-il plus loin. Elles mettent notamment à nue la vascularisation des tumeurs. Cette angiogenèse finement cartographiée constitue la cible privilégiée des nouvelles thérapies anti-angiogénique.
Patrick Streiff